A Hong Kong, le commun des mortels n’a pas de voiture. Les transports publics ici sont si efficaces et les places de parking si chères que conduire n’a pas d’intérêt… à moins de vivre à Clearwater Bay.
Seuls les utilitaires, les taxis et les transports publics sillonnent donc les rues… ainsi qu’une mince frange de la population qui possède de très très belles voitures.
De ce fait, lorsqu’un accrochage survient – ou une dispute a un feu rouge – on a rapidement l’impression de se retrouver dans Fast and Furious ou dans Gran Torino.
Ce matin, en bas de chez moi, une femme assise au volant d’un cabriolet décapotable gris métallisé rutilante tente de sortir de sa place de parc. Mais une Maserati jaune poussin, juste derrière elle l’en empêche tandis qu’une Tesla patiente en double file. Ca klaxonne. Ca hurle. Ca crie quelques insultes ce qui est assez cocasse puisque j’ai l’impression d’être dans la halle B du Salon de l’Auto de Genève, les hôtesses en moins.