Alors qu’en Europe, les emballages de viande sont anonymisés, dépossédés de leur apparence première, à Hong Kong, on sait toujours ce que l’on mange.
Au marché, la carcasse du cochon entier est suspendue aux crochets des étals, des poulets vivants s’agitent dans de grandes cages avant de passer sous la lame du boucher, les poissons frétillent encore dans les bacs. C’est frais… et c’est explicite.
Au supermarché, on ne cache pas non plus l’origine des morceaux qui sont emballés dans des barquettes en plastique et le marketing nous rappelle sans honte – et avec beaucoup de mignonnerie – que la côtelette, c’est un petit porcelet mignon, et que le filet de poulet provient d’un joli animal à plumes.
Il n’y a aucune hypocrisie concernant ce que mangent les carnivores.

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