A Hong Kong, il n’y a pas de crèches et personne ne met ses aînés à l’EMS – cela ne se fait pas. Celles qui s’occupent donc des enfants et des personnes âgées, nettoient, cuisinent, ce sont les helpers. Ce sont les mains de Hong Kong qui permettent à la ville de tourner.
Souvent Philippines ou Indonésiennes, majoritairement des femmes, elles vivent chez leurs employeurs (loi oblige) et ont donc des horaires assez variables en fonction de ceux-ci. Mais le dimanche, elles ont congé… et la ville se remplit alors d’un joyeux brouhaha.
N’ayant pas de lieux à elles, elles se retrouvent partout dans Hong Kong. Assises où elles le peuvent, sur des cartons, dans des abris de fortune, elles chantent, dansent, partagent un repas et passent du temps ensemble. C’est vraiment surprenant au début, quand on ne s’y attend pas… et je me demande toujours comment passent-elles leurs dimanches lors de grosses pluies.

Le sujet des helpers est délicat. Que l’on soit à Hong Kong, à Beyrouth, au Sénégal ou ailleurs, il y a malheureusement souvent des abus… et c’est un vrai problème, souvent soulevé par les ONG locales.
Pour en savoir plus, je vous recommande de regarder le sublime film hongkongais Still Human de Oliver Chan.
Ping : 15 novembre – Les mains de Hong Kong - Les Blogueuses
J’avais été choquée à Beyrouth de la séparation de la population avec les aides, certaines piscines leur été même interdites !
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Oui pareil. C’est terrible en 2021.
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