Nous sommes serrés dans la salle d’attente. La foule est fébrile. Elle patiente, tournée d’un seul côté ! Le Peak tram va arriver !
Soudain, il nous fait face. Il ne ressemble plus à celui qui a été construit en 1888 mais il est beau, tout fait de verre et de bois. Il s’arrête sur le quai, les gens poussent, impatients. Nous y grimpons en dernier et je me colle contre une fenêtre. Les gens sont heureux et cela fait plaisir.
Il faut dire que le tram est une institution. A l’époque, avant sa construction, le Peak Victoria n’était accessible qu’en chaises à porteur… rendant son accès limité ! Le funiculaire a démocratisé l’accès à la célèbre montagne, lui permettant de devenir le Ouchy de Hong Kong, soit le lieu des promenades du dimanche.
Quand le tram se met en branle, je me retrouve plaquée contre la paroi. Ca monte à pic – c’est le cas de le dire. Autour de nous, la végétation se déploie. C’est très beau. Puis, nous apercevons les immeubles qui défigurent l’arrivée du tram et nous y voilà… prêts à faire le tour du Peak, à admirer les points de vue et les superbes arbres qui y résident.
