Lors de l’annonce concernant la suspension du port du masque obligatoire à Hong Kong, j’ai reçu de nombreux messages de mes amis en Europe.
« Je suis contente pour vous. L’angoisse est terminée! » ; « Vous avez porté des masques pendant trois ans? Mais ça a dû être l’horreur… », etc.
Je vais donc tâcher de les rassurer. Oui, les masques étaient contraignants. Oui, je n’ai pas trouvé ça très agréable de devoir les porter en permanence… mais non, ce n’était pas l’angoisse ou l’horreur. D’ailleurs, c’est le quotidien du personnel soignant qui continue d’en porter au quotidien.
Ce qui a été l’angoisse ou l’horreur, ces trois dernières années, ça a été les quarantaines. La peur que quelque chose arrive à sa famille et qu’on ne puisse pas rentrer à cause des flight ban et des pénuries d’hôtels de quarantaine. La peur d’être cas contact et d’être envoyé à Penny Bay. Ou pire d’y envoyer ses élèves… Le fait de devoir se cacher quand on avait le Covid, en espérant qu’on n’ait aucun problème… Le boom de mars 2022 avec les hôpitaux pleins. Le sac « au cas où » qui a traîné longtemps dans l’appartement… au cas où on viendrait nous chercher.
Les masques par contre, non. Ca n’était pas l’horreur, même si je suis contente de désormais avoir le choix d’en mettre ou non.