22 juillet – Délai inattendu

Ce matin, j’aurais dû vous écrire après notre première nuit en quarantaine. Nous aurions dû arriver à Hong Kong hier… et en ce moment précis, j’aurais dû batailler avec un jetlag retentissant. Mais les choses ne se sont pas passées comme prévu. En effet, Nicolas a testé positif au Covid samedi dernier et le fameux petit virus a contrecarré nos plans de retour.

Dans l’urgence… et alors que Nicolas grelottait sous deux duvets… il a fallu lancer l’opération « annulation ». Sans test PCR négatif, impossible d’embarquer, Hong Kong étant toujours en politique zéro Covid. Nous avons donc annulé le vol de retour et l’hôtel de quarantaine.

Désormais, les grandes réflexions arrivent : quand réserver un vol de retour sans savoir combien de temps il testera positif et sans savoir si je vais tomber malade à mon tour? Avec la difficulté supplémentaire des pénuries de chambres de quarantaine dûes aux voyages estivaux…

Bref, pour le moment, notre date de retour rime donc avec un immense point d’interrogation. Affaire à suivre…

08 février – Covid et tralala

Ce matin, mon billet traite encore du Covid. Quelle originalité !

Hier, la ville était sens dessus dessous. 614 cas ont été recensés. C’est du jamais vu en ville. Mais entre Omnicron et les fêtes du Nouvel An Chinois, le nouveau variant est bel et bien dans la place.

Le système mis en place par le gouvernement peine donc à suivre… et de nouvelles mesures ont été prises : désormais, les cas symptomatiques partiront à l’hôpital, les asymptomatiques dans le camp de Penny Bay et les cas contact seront isolés à la maison avec bracelet électronique pour une durée de 14 jours ! Nous sommes plutôt contents et soulagés !

En parallèle, ce sont les chauffeurs de fruits et légumes qui chaque matin livrent les marchés de Hong Kong qui sont touchés et tombent tous malades. De ce fait, la ville est frappée par une hausse des prix. 92% des légumes de Hong Kong viennent en effet de Chine continentale et si ça cafouille aux frontières, toute la chaîne est impactée. Hier, les supermarchés ont été pris d’assauts par la population et les étals étaient totalement vides!

Bref, l’aventure Covid continue. Pourvu qu’elle se termine rapidement !

11 janvier – Farandole et quarantaine

La semaine dernière, un officiel du gouvernement organisait une « petite » fête pour son anniversaire avec 215 invités. Pas de bol, un cluster s’y est formé… provoquant un sacré scandale.

Bref, une fois les personnes infectées envoyées à l’hôpital, tout ce beau monde a été envoyé en centre de quarantaine pour 21 jours, comme c’est le cas des close contacts.

Hier, la quarantaine des closes contacts locaux a été réduite à 14 jours. Malheureusement, cette réduction de peine ne concerne que les cas locaux et pas les voyageurs arrivant à Hong Kong.

30 novembre – Dizaine en Suisse

A partir de ce weekend, si l’on revient en Suisse depuis Hong Kong, nous devons faire dix jours de quarantaine puisqu’un cas du variant Omicron a été découvert chez nous.

C’est quand même assez ironique en sachant que la Suisse a actuellement près de 8’000 cas par jour (si ce n’est plus)… et des mesures plutôt light… tandis que nous avons moins de 10 cas par semaine, tous importés et pris en charge immédiatement dès leur arrivée dans le pays, puisque chaque voyageur doit faire une quarantaine en isolement pendant laquelle il sera testé au moins 8 fois en tout.

J’ai l’impression qu’on est pas sorti de l’auberge…

27 novembre – Aller sans retour

Lorsqu’un voyageur souhaite revenir à Hong Kong, il doit passer obligatoirement par une quarantaine dans un hôtel accrédité par le gouvernement.

Pour les gens en provenance de Suisse, ce sont 21 jours à passer enfermés entre les 4 murs d’une chambre d’hôtel.

Les hôtels accrédités sont au nombre de 40. Tous les trois mois, la liste est mise à jour et les voyageurs doivent donc surveiller cette liste avec minutie et être munis d’une réservation en bonne et dûe forme lors de l’embarquement sous peine de ne pas pouvoir entrer dans l’avion.

Le souci, c’est qu’en ce moment, avec Noël et tout et tout… tous les hôtels de quarantaine sont pleins jusqu’à fin février.

Sur les réseaux sociaux, c’est donc la panique. Certains voient leur vol être déplacé mais leur réservation d’hôtel n’a pas suivi… certains autres, devant rentrer pour une urgence familiale, ne savent pas quand ils pourront revenir – ce qui est compliqué lorsqu’on a un emploi, des enfants scolarisés, etc.

Bref. C’est la débandade… et c’est un peu stressant de se dire que s’il arrivait un malheur, nous pourrions être coincés d’un côté comme de l’autre.