Dimanche matin, nous nous réveillons de bonne humeur ! C’est le nouvel an lunaire! Après le petit déjeuner, nous partons à l’assaut de la ville. Mon guide nous suggère un itinéraire qui nous mène au travers des principaux monuments de la vieille ville. Nous commençons par un parc magnifique… et redescendons de bâtiments en bâtiments : la Casa Garden, l’église St Anthony, le Na Tcha Temple, les ruines de Saint Paul, le square Senado, la maison du mandarin… et j’en passe. Le tout jusqu’au temple de A-Ma.







Nous nous asseyons dans l’un des rares cafés de la ville qui soit ouvert. L’échoppe est entièrement décorée sur le thème des macareux et de la musique irlandaise passe en fond. C’est plutôt original !

Comme c’est le matin du Nouvel An, c’est très calme. La grande majorité des commerces sont fermés et les habitant de Macau, habillés de rouge, se rendent chez leur famille pour manger. La route jouxtant le square Senado est devenue piétonne et les gens se baladent, prennent des photos. L’ambiance est à la détente.
En arrivant au temple de A-Ma, la foule se fait plus pressante. Les enfants jettent des pétards sur le sol. Une petite fille m’en offre deux. Je suis toute contente. Les fidèles agitent leurs bâtons d’encens et font des vœux. Je me prête au jeu et je suspens un petit grigri sur lequel je note mes demandes. On ne sait jamais. L’odeur d’encens est si forte que mes yeux me brûlent.




En sortant, je craque et je m’achète une marionnette lion que je ramène fièrement jusqu’à l’hôtel.
A notre retour, la fête se prépare. Une danse du lion a lieu dans la réception de notre hôtel. Une troupe d’enfants et d’adolescents anime les festivités. Les petits tapent sur des tambours tandis que les adolescents font la danse du lion. C’est rythmé et magnifique ! Je suis impressionnée. Les lions traversent tout l’établissement dans une cadence impressionnante ! C’est si bruyant que j’en ai mal aux oreilles.





Le soir, après un repas portugais et une dégustation de vins qui me laisse d’humeur joyeuse, nous allons visiter les casinos de la ville. Là, c’est le festival de la dorure et du kitsch. Les joueurs misent au poker, au backgammon et à d’autres jeux dont j’ignore tout. Nous remontons les allées. Les mises de base sont chères. 30 à 50 CHF pour une partie.
Nous passons d’un casino à l’autre. Au loin, des feux d’artifices éclatent dans le ciel. L’année du Lapin peut commencer !



