17 janvier – Forêt de bambous

Samedi, nous partons à la conquête de Tai Mo Shan, la plus haute montagne de Hong Kong avec ses 957 mètres d’altitude. Ce n’est pas la première fois que nous y montons, mais cette fois nous passons par une voie particulière… puisque pour atteindre le sommet nous traversons un tunnel de bambous.

L’ascension est sublime. Entre temple perdu, village abandonné et bambous recourbés sur notre passage comme une arche, on en oublie le dénivelé de 950 mètres que l’on se prend dans les jambes.

Et en arrivant au sommet, la vue vaut tous les détours.

La redescente est également superbe puisque nous passons par un chemin constitué de cinq cascades… qui nous mène jusqu’à la Kadoorie Farm et jusqu’au temple de Man Tak Yuen. Il a l’air sublime mais il est malheureusement fermé en raison de la pandémie.

Aujourd’hui, je sens encore mes jambes mais les souvenirs sont parfaits!

21 décembre – Des singes aux portes de la ville

Samedi, nous sommes allés nous balader proche de Sham Shui Po. Aux portes de la ville, à quelques minutes de bus, se trouve en effet le réservoir de Shek Lai Pui, un petit havre de paix et de nature où s’ébattent des centaines de… singes.

Lorsqu’on m’avait dit qu’il y avait des singes en liberté à Hong Kong et que Shek Lai Pui était le lieu pour les voir, je m’étais dit que si nous en voyions une petite dizaine nous serions déjà bien chanceux. Or, en arrivant sur place, ce sont des centaines d’animaux qu’on a croisés. Ils sont en effet partout… des adultes, des bébés accrochés au ventre de leurs mères, des vieux singes poilus et impressionnants. Ils sautent, se reposent dans les arbres, s’epouillent à l’ombre ou mangent des fruits sur les tables de pique-nique.

D’après le site du gouvernement, 1800 singes vivent en liberté à Hong Kong, se déplaçant en bandes de 180-100 individus. Ce sont des Macaques Rhésus, avec leurs fesses rouges et leur petit cœur situé sous la queue…

Nous avons suivi tous les conseils : éviter de manger (les bêtes nous surveillaient du coin de l’oeil), ne pas s’approcher trop près (ce qui n’était pas simple, ils étaient partout) et ne pas les fixer dans les yeux. Mais ils étaient plutôt zen et habitués aux touristes. Le plus important reste avant tout d’éviter de consommer de la nourriture devant eux…

Et voici un petit aperçu en images de ces animaux au regard si humain.

24 octobre – Un nouvel habitant à la maison

Vous souvenez vous de Pistache, notre gecko semi-de-compagnie ? Eh bien, après avoir grossi, grossi et s’être épanoui dans notre cuisine, il a agrandi la famille!

Pistache est donc l’heureuse maman (ou papa?) de Bretzel, un micro-gecko qu’on pourrait poser sur l’ongle de mon pouce tant il est petit.

Je vous aurais bien fait une photo mais le pauvre a eu la trouille de sa vie en nous voyant arriver (et devant mes cris attendris face à ses mini-pattes).

Et maintenant il est caché derrière le canapé !

(Je crois qu’on a quand même de la chance d’avoir uniquement une colonie de geckos comme colocataires… La fermière chez qui j’achète nos légumes m’a envoyé hier matin la photo d’un serpent de 2 mètres et demi qui se baladait tranquillement dans son jardin…)

Pistache, l’heureuse maman ou l’heureux papa de Bretzel !

19 octobre – Ma plante suisse

L’année dernière, pour mon anniversaire, mon amie Angela m’a offert une jolie plante verte aux feuilles trouées, portant le surnom de Swiss cheese plant.

C’est une plante qui n’a de Suisse que le nom puisqu’elle vient originellement du Mexique… et elle est plutôt spectaculaire ! Dans la nature, elle atteint jusqu’à 20 m de long, versus 2 ou 3 m en appartement. Elle apprécie l’humidité hongkongaise et la nôtre mesure aujourd’hui plus d’1m70! Je dois donc la placer sur les meubles hauts pour que ses feuilles puissent s’étirer.

Concernant son nom, il faudrait peut-être leur dire aux gens… que la Suisse a des centaines de variétés de fromages… et qu’à part l’Emmental, aucun n’est troué, même pas le Gruyère !

17 septembre – Le chant du gecko

Il est vendredi soir. Nous sommes affalés sur le canapé quand Nicolas et moi entendons un bruit étrange et indéfinissable.

Nous tendons l’oreille, allons inspecter l’appartement… et nous découvrons alors son origine ! C’est Pistache, le gecko qui nous chante la sérénade.

Comme Pistache mange tous les insectes environnants, il peut chanter autant qu’il le souhaite !

Et pour savoir quel bruit fait un gecko, cliquez tout simplement ici.