02 novembre – Frayeur

Comme nous revenons de voyage, nous devons nous plier à une série de tests PCR obligatoire. Le premier a été fait dimanche. Le deuxième doit être fait aujourd’hui. Nous devrons encore en faire un jeudi et un samedi. Si nous n’obéissons pas, nous risquons une amende plutôt salée… et quelques soucis.

J’ai pris rendez vous pour mon test ce soir à 18h30. Or, en arrivant devant le centre tout est fermé. Nous sommes en typhon 3 et les centres extérieurs sont donc fermés. Mais je n’ai pas été prévenue. Je panique un instant. Comment vais je faire ? Puis je me souviens qu’un centre en intérieur est à Happy Valley.

Je vérifie. Il fermera à 8 heures. Je me précipite Arrivée devant, je scanne le code. Je suis ambre et donc je passe tout droit. Comme je suis en mandatory testing, cela me donne le droit à un coupe file.

Tout est rapide… je récupère mon tube. La technicienne me plante ses bâtonnets dans les deux narines et au fond de la gorge. Il ne me reste plus désormais qu’à attendre les résultats… mais ouf, j’ai pu juste juste faire mes tests.

20 septembre – Street glamour

Je marche d’un pas décidé vers le bar où j’ai rendez-vous, quand soudain je réalise avec stupeur que j’ai oublié de faire un test rapide.

En effet, depuis quelques temps à Hong Kong, il est nécessaire de faire un RAT sur lequel on doit inscrire son nom, la date et l’heure au stylo avant d’entrer dans les bars, boîtes de nuit ou encore les restaurants (si nous mangeons à plus de 8).

Je reste stoïque et en sortant du métro, je vérifie si le kiosque en vend. Bingo ! Près de la caisse, à côté des paquets de mouchoirs et des chocolats se trouve une pile de boîtes estampillées Rapid Test.

La partie rigolote commence. Accroupie dans une ruelle face au bar, je sors le tout de sa boîte. J’ai l’impression d’être un junkie en train de préparer sa dose. J’ai un sac à dos que j’ai basculé sur ma poitrine. Sur celui-ci, j’ai posé en équilibre la plaquette en plastique… j’ouvre le sachet contenant la fiole et tâche de la caler dans une poche pour ne pas qu’elle se renverse. Je glisse alors rapidement mon masque sous le nez pour me curer la narine, en tournant la tête à gauche et à droite. Personne en vue. Ouf. Je touille mon bâtonnet dans le liquide… verse les trois gouttes et patiente. Puis, quand le test est négatif, j’écris maladroitement au stylo les infos nécessaires.

Sortir est devenue une parade glamour.

16 septembre – Pass vaccinal pour les petits

Dès la fin du mois, ce sera au tour des enfants de 5 à 11 ans de devoir se faire vacciner, sous peine de ne plus pouvoir entrer dans les lieux publics, types restaurants, cinémas, bibliothèques, centres de sports, églises… ni participer à des activités extrascolaires.

26 août – Mauvais timing pour la digital detox

Hier, une fois le typhon calmé… je suis sortie avec ma copine Stéphanie pour manger quelque chose. Dans l’enthousiasme, j’ai laissé mon téléphone sur le canapé de mon salon, bien accroché à son chargeur.

En arrivant dans le petit café, je fouille mes poches et mon sac. Je n’ai pas mon téléphone… et sans téléphone, impossible de scanner le QR code qui prouvera que je suis bel et bien vaccinée et que je n’ai pas croisé de Covidé sur mon chemin.

Bref. J’ai dû faire demi-tour.

Les temps sont durs pour ceux qui auraient rêvé de faire une petite digitale detox…

28 mars – Haute sécurité

Ce matin, j’ai rendez-vous chez le médecin. Oh, rien de grave. Un petit contrôle de routine.

Pour accéder au bâtiment, un scan est obligatoire. Deux hommes m’escortent jusqu’aux ascenseurs et appuient sur les boutons à ma place.

Ensuite je passe un premier SAS de sécurité où je passe un interrogatoire en règle. Ai-je eu de la fièvre? Ai-je été dans un bâtiment au sein duquel quelqu’un de malade s’est rendu ? Ai-je toussé une fois les 14 derniers jours ? Ai-je voyagé (question rhétorique… si je l’avais fait, je serais actuellement en quarantaine)? Etc. Etc.

Je suis alors menée à un long couloir dans lequel plusieurs chaises sont posées à 1m50 de distance l’une de l’autre. Je dois attendre mon tour pour aller faire un autotest Covid.

On m’escorte jusqu’aux toilettes. La partie de plaisir commence. Grattage de nez… etc. Il faut alors glisser son test dans un sac fermé sur lequel un logo Attention radioactivité, donne le ton. Je reviens alors dans le couloir où je patiente 20 minutes, le temps que le test soit validé (en stressant un petit peu quand même). Et une fois ceci fait, je peux accéder à la salle d’attente !

L’avantage c’est que ça me fait voyager par la pensée. J’ai l’impression de me retrouver à Genève, prête à aller visiter les bâtiments de l’ONU. Je me sens du coup presque en vacances !