17 janvier – Humus

Hier soir, assise sur mon canapé, j’ai senti une drôle d’odeur. Celle de l’humus et des feuilles en décomposition.

Je me suis levée. J’ai cherché, ai reniflé toutes mes plantes avant de trouver la cause. Mon tabouret en bois sur lequel j’avais posé temporairement une plante avait commencé à moisir.

Pourtant, j’avais posé un chiffon entre le vase et le socle… et j’avais laissé tourner le déshumidificateur. Ca n’a apparemment pas suffit. La planche était noire, striée de lignes étranges. Elle avait commencé à prendre vie.

Ici, l’humidité ne nous laisse aucun répit.

29 novembre – Aération

L’air est plus frais. Je décide donc d’aérer un bon coup avant d’aller dormir. Toutes fenêtres ouvertes, je laisse le vent se balader dans la chambre et le salon.

Au moment de se coucher, je me glisse dans les draps. J’avais oublié notre problème numéro en ce moment : l’humidité qui atteint des sommets.

Tout colle. Les draps sont complètement trempés et j’ai l’impression de devoir me glisser dans une tente de camping après l’orage !

L’humidité est proche des 100% ces jours. Nous vivons donc comme des poissons dans un aquarium… Et comme le fond de l’air est frais, nous ne savons donc plus s’il fait froid ou chaud.

Ce matin, au réveil… la situation n’a pas changé : l’humidité est à 100%.

21 juillet – Sécheresse et capillaires

Depuis que je suis arrivée en Suisse, je souffre d’un nouveau mal. Je me suis si bien acclimatée à l’humidité ambiante de Hong Kong (au minimum 50% d’humidité en hiver et avec des maximum de 95 à 100% en été…) que la sécheresse actuelle suisse ne me convient pas du tout.

Chaque matin, je ressemble donc à la fille cachée du Cousin Machin et de Tina Turner!

J’ai pourtant tout essayé : les shampoings à la bière (qui fonctionnent un peu), les gélules pour cheveux (ce qui aide aussi). Mais rien n’y fait. Je les oublie pendant deux jours et à nouveau ma tête est prête pour accueillir des œufs de goélands.

L’humidité de Hong Kong me manque!

15 octobre – Ambiance aqueuse

Depuis plusieurs jours – et ce malgré le déshumidificateur – l’humidité ne passe pas en dessous de la barre des 85% dans notre appartement. Tout est moite, humide.

Je récupère un t-shirt, posé dans ma salle de bain, et j’ai l’impression qu’il sort de la machine. Mon aromat ne fait plus qu’un bloc…

Le point positif : même sans crème, ma peau reste hydratée !