03 mars – Ca, c’était l’angoisse…

Lors de l’annonce concernant la suspension du port du masque obligatoire à Hong Kong, j’ai reçu de nombreux messages de mes amis en Europe.

« Je suis contente pour vous. L’angoisse est terminée! » ; « Vous avez porté des masques pendant trois ans? Mais ça a dû être l’horreur… », etc.

Je vais donc tâcher de les rassurer. Oui, les masques étaient contraignants. Oui, je n’ai pas trouvé ça très agréable de devoir les porter en permanence… mais non, ce n’était pas l’angoisse ou l’horreur. D’ailleurs, c’est le quotidien du personnel soignant qui continue d’en porter au quotidien.

Ce qui a été l’angoisse ou l’horreur, ces trois dernières années, ça a été les quarantaines. La peur que quelque chose arrive à sa famille et qu’on ne puisse pas rentrer à cause des flight ban et des pénuries d’hôtels de quarantaine. La peur d’être cas contact et d’être envoyé à Penny Bay. Ou pire d’y envoyer ses élèves… Le fait de devoir se cacher quand on avait le Covid, en espérant qu’on n’ait aucun problème… Le boom de mars 2022 avec les hôpitaux pleins. Le sac « au cas où » qui a traîné longtemps dans l’appartement… au cas où on viendrait nous chercher.

Les masques par contre, non. Ca n’était pas l’horreur, même si je suis contente de désormais avoir le choix d’en mettre ou non.

09 janvier – Retrouvailles

L’une de mes amies très chères va pouvoir revoir sa maman après trois ans de Covid.

Vivent elles loin ? Non. 30 kilomètres les séparent…

Mais la Chine a réouvert ses frontières avec Hong Kong hier. La semaine est donc joyeuse pour de nombreuses familles ! Je suis heureuse pour elles.

12 décembre – Ça tousse

Voilà quelques jours que je me balade en train. Au sein de ceux-ci, ça crache, ça tousse, ca renifle. C’est l’hiver et les petits virus hivernaux ont fait leur apparition.

Toutefois, malgré les trois ans de Covid, personne ne porte le masque pour protéger les autres. Et on me jette des regards en coin avec mon masque dans les transports (perso, je n’y renoncerai pas… ca réchauffe le nez de fou!).

Bref, comme quoi, ce n’est vraiment pas rentré dans les mœurs comme ça l’a été à Hong Kong après le SARS… tant que ce n’est pas le Covid, il n’est pas nécessaire d’éviter aux autres de chopper nos virus.

C’est assez révélateur des différences culturelles entre l’Asie qui a une mentalité plus communautaire et l’Europe où nous sommes plus individualistes.

02 novembre – Frayeur

Comme nous revenons de voyage, nous devons nous plier à une série de tests PCR obligatoire. Le premier a été fait dimanche. Le deuxième doit être fait aujourd’hui. Nous devrons encore en faire un jeudi et un samedi. Si nous n’obéissons pas, nous risquons une amende plutôt salée… et quelques soucis.

J’ai pris rendez vous pour mon test ce soir à 18h30. Or, en arrivant devant le centre tout est fermé. Nous sommes en typhon 3 et les centres extérieurs sont donc fermés. Mais je n’ai pas été prévenue. Je panique un instant. Comment vais je faire ? Puis je me souviens qu’un centre en intérieur est à Happy Valley.

Je vérifie. Il fermera à 8 heures. Je me précipite Arrivée devant, je scanne le code. Je suis ambre et donc je passe tout droit. Comme je suis en mandatory testing, cela me donne le droit à un coupe file.

Tout est rapide… je récupère mon tube. La technicienne me plante ses bâtonnets dans les deux narines et au fond de la gorge. Il ne me reste plus désormais qu’à attendre les résultats… mais ouf, j’ai pu juste juste faire mes tests.