Je suis à Jordan, près de Temple Street. Alors que je discute en cantoglais avec une vendeuse, celle-ci me dit :
– Tu parles vraiment super mal anglais… mais ton cantonais par contre est excellent !
Je ne sais pas si je dois être flattée ou vexée.
Je suis à Jordan, près de Temple Street. Alors que je discute en cantoglais avec une vendeuse, celle-ci me dit :
– Tu parles vraiment super mal anglais… mais ton cantonais par contre est excellent !
Je ne sais pas si je dois être flattée ou vexée.
Si j’essaye d’apprendre à lire le chinois, je suis bien loin de pouvoir comprendre quoi que ce soit.
Cet après-midi, Nicolas et moi passons à la librairie. Environ 15% des bouquins disponibles sont en anglais, tandis que 85% des rayonnages nous sont totalement hors de portée. Du coup, j’erre dans les rayons et j’essaie de comprendre de quoi il en retourne de par la couverture.
Parfois c’est évident. Parfois… pas du tout. Et mon imagination comble alors les manques, créant des scénarios absurdes et très marrants.
Un petit aperçu en images de quelques couvertures bien mystérieuses!
A chaque fois que je dis quelque chose en cantonais… les gens s’extasient. Ils ouvrent les yeux ronds… viennent voir… me disent que je parle extrêmement bien – que je dise une phrase complexe ou un simple merci ! C’est super flatteur et j’avoue que cet enthousiasme constant face à mes balbutiements m’a toujours motivée à continuer… même si j’avoue n’avoir jamais peiné autant à apprendre une langue de ma vie. Lire la suite
Cet article participe au RDV #histoiresexpatriées organisé par le blog l’Occhio di Lucie
Ce mois-ci, le concept des Histoires Expatriées change quelque peu – pour laisser plus de liberté aux bloggeurs et plus d’originalités dans les articles. Et le thème de ce mois est donc En haut. J’ai longuement réfléchi avant d’écrire sur ce thème. J’aurais pu parler de la rando mais je l’ai déjà fait de nombreuses fois. Idem pour la thématique des buildings ou des ascenseurs…
Puis… je suis allée à mon cours de cantonais et mon professeur m’a appris à m’exprimer en indiquant la temporalité (la semaine prochaine, la semaine passée…). Et là, ça a fait tilt !
Pendant les vacances de Pâques, j’ai eu la chance de visiter Taipei ! Pendant notre séjour, ne parlant pas mandarin, il a fallu communiquer par d’autres biais avec les habitants. Arrivant dans un restaurant, j’ai voulu donc indiquer que nous étions trois. Sans réfléchir, je fais le chiffre 3 avec les doigts, cette manière de faire que j’ai toujours connue! La serveuse m’a alors regardé bizarrement… Lire la suite