25 janvier – La dame aux chats

En m’approchant de la berge, je l’aperçois. Elle est petite, les cheveux courts et blancs cachés sous un chapeau… et des lunettes de soleil crochés sur son masque.

Elle a accroché un sac à la rambarde. Dedans se trouve tout son attirail : une corde avec un crochet, plusieurs bouteilles d’eau, quelques conserves de thon et des croquettes.

En contrebas, les rochers. Les chats sont à l’affût. Ils savent qu’elle est là.

Avec son crochet, elle récupère les écuelles posées deux mètres en dessous. Ce sont de petits bacs en plastique auxquels elle a croché une lanière. Elle s’arme de patience, remonte les récipients. Les remplit avant de les redescendre aux matous affamés.

– Vous faites ça souvent?, je lui demande.

Elle me fait un sourire et se met à parler avec joie. Oui, cinq jours par semaine. Elle s’occupe de « ses » chats.

Je regarde les animaux qui se lèchent les pattes devant la baie Victoria. Ils sont bien soignés !

19 janvier – R.I.P. hamsters

Non. Ce titre n’est pas une blague.

Après avoir découvert un cluster dans un magasin d’animaux et s’être rendus compte que certains hamsters portaient des traces du virus… le Département de l’agriculture, de la pêche et de la conservation a déclaré qu’il prendrait des mesures préventives. De ce fait, ils vont abattre tous les hamsters des 34 animaleries de la ville. Plus de 5000 adorables boules de poil sont donc condamnées.

De plus, toute personne ayant acheté un hamster après le 22 décembre sera tracké avec sa carte de crédit et devra rendre son petit animal pour qu’il soit également euthanasié – au cas où il aurait le Covid.

J’ai une petite pensée émue pour tous les enfants qui ont reçu un hamster pour Noël et qui vont devoir le rendre en sachant que ce n’est pas pour que leur petit compagnon puisse gambader gaiement dans la nature.

Moi qui adore les hamsters et autres bébêtes, je dois avouer que mon cœur saigne, ce matin…

18 janvier – La danse des perroquets

Dimanche, alors que nous marchons dans Tsim Sha Tsui, des cris stridents attirent nos regards vers le ciel.

Sur un arbre surplombant la route, une famille de 4 perroquets batifolent gaiement. Ils hurlent, sautillent, sortent d’un trou dans le tronc et se querellent.

Nous ne sommes pas les seuls à nous arrêter. Tous les passants, subjugués, admirent les volatiles aux longues plumes vertes et bleues, le nez en l’air.

Sans le savoir, ces perroquets interrompent quelques secondes la frénésie incessante de cette ville sans repos.

21 décembre – Des singes aux portes de la ville

Samedi, nous sommes allés nous balader proche de Sham Shui Po. Aux portes de la ville, à quelques minutes de bus, se trouve en effet le réservoir de Shek Lai Pui, un petit havre de paix et de nature où s’ébattent des centaines de… singes.

Lorsqu’on m’avait dit qu’il y avait des singes en liberté à Hong Kong et que Shek Lai Pui était le lieu pour les voir, je m’étais dit que si nous en voyions une petite dizaine nous serions déjà bien chanceux. Or, en arrivant sur place, ce sont des centaines d’animaux qu’on a croisés. Ils sont en effet partout… des adultes, des bébés accrochés au ventre de leurs mères, des vieux singes poilus et impressionnants. Ils sautent, se reposent dans les arbres, s’epouillent à l’ombre ou mangent des fruits sur les tables de pique-nique.

D’après le site du gouvernement, 1800 singes vivent en liberté à Hong Kong, se déplaçant en bandes de 180-100 individus. Ce sont des Macaques Rhésus, avec leurs fesses rouges et leur petit cœur situé sous la queue…

Nous avons suivi tous les conseils : éviter de manger (les bêtes nous surveillaient du coin de l’oeil), ne pas s’approcher trop près (ce qui n’était pas simple, ils étaient partout) et ne pas les fixer dans les yeux. Mais ils étaient plutôt zen et habitués aux touristes. Le plus important reste avant tout d’éviter de consommer de la nourriture devant eux…

Et voici un petit aperçu en images de ces animaux au regard si humain.

24 octobre – Un nouvel habitant à la maison

Vous souvenez vous de Pistache, notre gecko semi-de-compagnie ? Eh bien, après avoir grossi, grossi et s’être épanoui dans notre cuisine, il a agrandi la famille!

Pistache est donc l’heureuse maman (ou papa?) de Bretzel, un micro-gecko qu’on pourrait poser sur l’ongle de mon pouce tant il est petit.

Je vous aurais bien fait une photo mais le pauvre a eu la trouille de sa vie en nous voyant arriver (et devant mes cris attendris face à ses mini-pattes).

Et maintenant il est caché derrière le canapé !

(Je crois qu’on a quand même de la chance d’avoir uniquement une colonie de geckos comme colocataires… La fermière chez qui j’achète nos légumes m’a envoyé hier matin la photo d’un serpent de 2 mètres et demi qui se baladait tranquillement dans son jardin…)

Pistache, l’heureuse maman ou l’heureux papa de Bretzel !