Revenir à Hong Kong est désormais quelque chose de familier… et pourtant, après presque trois mois en Suisse, voici les choses qui m’ont frappées en posant le pied dehors hier :
Avec la canicule en Europe, la chaleur hongkongaise ne m’a pas assommée comme les fois précédentes. Je la trouve au contraire bien agréable avec son humidité qui se glisse autour de nos corps !
Les Hongkongais aiment la climatisation. Vraiment. Je manque de faire un choc thermique en rentrant dans le métro.
En montant des escaliers, un homme remonte d’un seul coup son t-shirt, jusqu’au dessus de ses tétons. Je sursaute. Que fait-il ? Il le noue alors et ca me revient : alors qu’en Europe, ce sont les jeunes filles qui s’aèrent le ventre quand il fait trop chaud, ici, ce sont les hommes de cinquante ans et plus qui le font.
Hong Kong est vraiment un port aux parfums. Par contre, l’odeur enivrante des bois pour encens s’est évaporée depuis longtemps. Grillades, riz sauté, nouilles et mets délicieux : c’est la nourriture qui sent très bon ici !
Mon dieu, la foule. Après avoir tâté des dimanches « noirs de monde » au Bouveret ou sur les quais de Vevey, je suis frappée… le concept de rues bondées n’a pas véritablement la même signification !
Après la sécheresse suisse, c’est bon de revoir de la végétation verte. Vivement qu’il pleuve en Europe.