18 août – I am singing in the rain

Mercredi, fin de journée. J’attends le minibus pour rejoindre une amie. Soudain, la pluie commence à tomber. Je m’abrite sous mon parapluie.

Quelques arrêts plus loin, je descends. J’ai quelques pas à faire pour arriver à ma destination. Mais la pluie redouble d’intensité. De grandes gerbes d’eau tombent sur les trottoirs en cascade. Des lacs se forment dans les creux de la route. Je fais de mon mieux mais mes chaussures se gorgent d’eau…

Le vent pousse les rafales contre moi. Ca dégouline dans mon cou, le long de mon ventre et sur mes jambes. Ma robe est détrempée et colle à la peau. Mon masque se plaque contre mon nez. Il fait chaud et j’ai l’impression de marcher dans des thermes géants.

Quand j’arrive chez J., je suis si mouillée que je dois vider mes chaussures. Elle ouvre la porte en riant.

– Je te passe une robe. On va mettre tes affaires au séchoir.

Un été ordinaire à Hong Kong !

01 avril – Réveil difficile

Ce matin, je me réveille transie de froid. La vitre de notre chambre a condensé et est recouverte d’une buée désagréable.

Je lance mon application du Hong Kong Observatory qui me dit que sous l’influence d’une mousson venant de Canton, les températures ont chuté drastiquement. Warning ! Very cold weather ! L’humidité est à 91%… En résumé (et vulgairement), on se les gèle !

Je sors péniblement de mon lit, emportant la couette avec moi et je sursaute. Devant la baie vitrée, un crachin peu esthétique tombe. Il neige ! Et mes réseaux sociaux sont formels. La ville est sens dessus dessous.

Accidents de bus. Personnes ayant glissé sur la chaussée. Chariots encastrés dans des vitrines. Randonneurs coincés en montagne… et le clou du spectacle, le Star Ferry peinant à avancer sur la baie.

Photo@surrealhk

Comme quoi le proverbe : En avril ne te découvre pas d’un fil est également arrivé à Hong Kong !

20 février – Glagla

Je fais une petite pause dans mes aventures amicales pour vous montrer la météo du jour :

Maintenant, imaginez ce temps dans une maison non isolée, sans doubles vitrages et sans chauffage… avec une humidité à 93%.

Eh bien personnellement, je crois que je vais rester sous la couette jusqu’au retour du printemps.

La température à l’intérieur après 4h de déshumidificateur !

02 février – Froide humidité

Les températures ont baissé. Il fait environ 13 degrés, parfois moins la nuit, avec une humidité à 94%.

La ville entière suinte froidement et je suis frigorifiée. Dès que je rentre chez moi, je m’enroule dans ma couverture que je ne quitte plus comme une cape magique.

En ville, quelques hommes vendent du bric à brac sur le trottoir. Ils ont revêtu de grosses doudounes colorées, un bonnet et serrent leurs bras contre leur corps en attendant les clients. Je baisse les yeux vers leurs pieds : ils sont en tongs, les orteils au vent !

28 décembre – Sous couverture

Il y a quelques semaines, mes parents m’ont envoyé un paquet rempli de douceurs pour Noël et accompagné d’une couverture toute douce et bien chaude.

Quand j’ai reçu la couverture, il faisait encore 20 degrés et je me suis demandé ce que j’allais en faire.

Aujourd’hui, la météo s’est calée avec la saison de Noël à l’Occidentale et nous oscillons entre 10 et 13 degrés…

Ce qui est agréable en Europe, puisqu’on peut se prendre un bon bol d’air frais et piquant avant de rentrer au chaud, l’est beaucoup moins ici, les maisons n’étant pas isolées. Il fait donc au mieux 17 degrés en intérieur… et cela baisse encore près des fenêtres.

Le glamour est donc en moi. Je vis avec chaussettes, training… gros pull… et la fameuse couverture est désormais ma meilleure amie ! Merci les parents !