03 février – Ce qui m’a surpris en arrivant à Hong Kong

Hier, avec des amis, nous discutions de ce qui nous avait surpris en arrivant à Hong Kong !

De mon côté, c’étaient les supermarchés. Si je me suis habituée, je ne comprends toujours pas pourquoi sont-ils tous en sous-sols ! En effet, ici, il n’y a aucun supermarché en rez de chaussée !

Lorsque nous sommes arrivés, nous habitions à Yau Ma Tei. Je cherchais le supermarché le plus proche et celui-ci s’appelant Park n Shop, je ne le trouvais pas. En effet, pour moi, un local en sous-sol appelé Park n shop c’était forcément un garage ! Mais les garages – à l’inverse – sont dans les étages !

Et le plus cocasse : le supermarché Park n Shop n’a pas de parking !

Et vous, qu’est ce qui vous a surpris en arrivant ?

08 novembre – Être étrange et étranger

Depuis que je vis à Hong Kong et que moi-même je suis une étrangère, je pense souvent aux étrangers en Suisse que je n’ai pas accueilli comme j’aurais dû le faire.

Je pense à ma collègue, qui venait d’arriver d’Allemagne et qui ne connaissait personne – à qui je n’ai même pas pensé proposer un repas ou une sortie en dehors du travail. Je pense à ces étudiants Erasmus que je voyais chaque jour à l’Université, qui ne savaient pas toujours comme se débrouiller et à qui je n’ai pas spontanément proposé mon aide. Ou encore à ces expat anglophones, perdus à Genève, que j’ai jugé car « ils n’essayaient pas de parler français… », et qui se regroupaient le weekend. Je pense à ces touristes nageant dans un environnement français parfois rude… et à tous ceux sur qui j’ai jeté des stéréotypes et des clichés !

Il a fallu que je m’expatrie, que moi-aussi je fasse face à la solitude des ailleurs, que je me heurte à la barrière de la langue, aux gens très sympas mais qui ont déjà des amis et une vie… aux blagues qui vont plus vite que mon niveau d’anglais… aux termes chinois qui ont différents sens… pour que je réalise que s’installer dans un autre pays est un grand recommencement teinté de craintes et d’isolement. Que se retrouver avec ses compatriotes n’est pas forcément un signe de fermeture d’esprit – que cela fait du bien de temps en temps, que c’est reposant… et que tous ces étrangers installés ailleurs sont gens courageux.

27 octobre – Comment frimer chez soi ?

Lorsque des amis (occidentaux ou australiens) viennent chez nous, ils ne s’extasient pas sur la (sublime, évidemment) décoration, sur nos magnifiques plantes ou sur les tableaux qui sont au mur. Non… en général, ils s’arrêtent, fascinés, dans l’entrée quand ils aperçoivent notre cuisine…

– Rooooh ! Vous avez un four ! disent ils en se penchant vers celui-ci comme si c’était le Graal.

En effet, à Hong Kong, la cuisine au four n’est pas courante. Et du coup, il est rare que les appartements en soient pourvus. Pour ceux qui ont suffisamment de place, il est possible d’acheter un four portable ressemblant à un micro-ondes, mais ceux ci sont en général petits et ne permettront pas d’y cuire une pizza ou un immense plat de lasagnes.

Bref, nous avons la chance d’avoir un four et ca fait toujours son petit effet !

Un an à Hong Kong!

Aujourd’hui, c’est un anniversaire plutôt spécial pour moi ! Voici un an, jour pour jour, que j’ai débarqué à Hong-Kong, des rêves et des points d’interrogation pleins la tête ! Un an que nous avons osé tout laisser : famille et amis, appartement, job… pour nous lancer et partir à l’aventure !

Je me souviens encore, avec pas mal de précisions, l’excitation du départ, les nuits d’insomnies qui ont suivi mon arrivée – quand je me demandais bien ce que j’allais faire de toute cette nouvelle vie à construire… les premiers temps, où je ne comprenais RIEN et où aller m’acheter un paquet de mouchoirs me prenait trois heures de temps ! Et je me dis que – si le temps a vite passé (…déjà un an… !), il a en même temps passé lentement… donnant vie au concept de relativité et d’élasticité du temps de Einstein !

Il est maintenant temps de faire le bilan de cette année, à 10’000 kilomètres de notre Suisse natale et de ceux qu’on aime ! Voici donc chronologiquement, ce qu’il s’est passé, ce que j’ai aimé et ce que j’ai trouvé difficile !

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Emportée par la foule…

Vivre à Hong-Kong, c’est accepter de vivre dans une foule grouillante, permanente, sans cesse en mouvement. Avec des zones allant de 6’690 à 57’250 habitants par kilomètre carré, contre 206 environ en Suisse, c’est un sacré changement. Surtout, quand comme moi, on a grandi dans un village de 500 habitants environ. Lire la suite