Il est 10h35. Nous attendons le ferry pour Cheung Chau. La foule se presse… passe les portiques. Debout derrière les grilles, un homme active un petit compteur pour savoir combien de passagers peuvent encore monter. Un autre homme maintient le pont abaissé.
En arrivant dans le bateau, celui-ci est rempli comme un œuf. Des familles sont assises et plaisantent. Des couples se pressent les uns contre les autres. Nous nous dirigeons donc vers l’étage supérieur mais un bouchon se forme dans les escaliers. Un homme attentif tient sa femme par le bras et le dos pour l’aider à monter les marches.
Nous nous glissons sur deux sièges. A mes côtés, un homme somnole. Il porte un masque vert assorti à son t-shirt. De l’autre côté, une femme avec une visière fait un jeu sur son téléphone. Une femme tousse, l’air gêné. Tousser est un geste peu apprécié depuis 2020. Derrière quelques enfants jouent, pressent leur nez contre la vitre pour apercevoir les îles et les vaguelettes qui s’écrasent contre la coque.
Cheung Chau, nous arrivons.