Hong Kong est la ville des chariots. Des attelages en fer rouillé qui sont partout. Qui servent à tous les transports.
Des mamies qui ramassent les cartons, au ouvriers avec leurs sacs de ciment, en passant par le boucher avec son cochon entier, éventré, qu’il amène au marché… chaque matin, des hommes et des femmes se courbent derrière leur attelage de métal.
Ils servent à tout et à tous, les chariots, ici. Ils se mêlent à la circulation. Ils butent contre les trottoirs. Ils zigzaguent impatiemment entre les passants dans la rue. Puis, ils patientent en bord de route, attendant le retour de leur propriétaire.
