Depuis plusieurs mois, nous achetons nos légumes dans une ferme hongkongaise.
Si habituellement, nous cuisinons peu de viande à la maison, cette semaine, sur un coup de tête, je décide de commander un poulet.
Nous recevons la livraison et c’est là que je découvre avec stupéfaction… que nous avons bel et bien reçu un poulet de la ferme. La bête est entière. Elle a encore sa tête, ses pattes, ses abats et quelques plumes.
Je saute au plafond. C’est là toute l’hypocrisie de ma « carnivoritude » : manger de la viande, cela me va, voir sa petite tête mignonne, cela me sert le cœur.
Bref, le poulet est là et il faut bien lui faire honneur, qu’il ne soit pas mort pour rien. Nous nous lançons donc dans un atelier boucherie dans notre petite cuisine… et enlevons les parties que nous ne mangerons pas, non sans galérer. Admiration aux bouchers. Ce n’est pas simple.
Après avoir fait au mieux, nous le grillons. Et le poulet est délicieux… mais je repense encore à sa mignonne petite tête. Je ne sais pas si je recommencerai.
Merci petite bestiole d’être morte pour nous!
Ping : 11 mars – Pas d’hypocrisie – Les Blogueuses