Cap sur Guilin

Lundi dernier, c’était l’anniversaire du Bouddha. Lequel? Je n’en ai aucune idée mais pour l’occasion, les Hongkongais profitaient d’un jour férié ! Nous avons donc décidé de partir explorer la Chine, ou plutôt une minuscule partie de celle-ci, le pays étant si grand ! Cap donc sur Guilin dans un premier temps !

Capitale de la province du Guanxi, Guilin est une « petite » ville chinoise de près d’un million d’habitants! En y arrivant, on ne peut qu’être charmé : entourée de pics karstiques luxuriants, de pagodes illuminées, agrémentée de nombreux lacs, c’est LA Chine qu’on imagine dans les images les plus clichées! Celle qui décore les estampes typiques, les billets de banque (celui de 20 Yuan pour être précise) et les sets de table au restaurant chinois de mon enfance !

La ville en elle-même est très étendue. Nous y sommes restés deux jours et j’avoue ne pas pouvoir en faire un portrait complet tant la ville semble différente d’un bout à l’autre ! Il ya tout d’abord le coin touristique, où les cars se déversent d’une foule de gens ! Il est beau ce coin touristique : pagodes flambants neuves, parcs immaculés et illuminés dans les règles de l’art, ruelles commerçantes où les vendeurs tentent des approches diverses et originales pour attirer le client… Le développement du tourisme dans la région est à son comble et ca construit sans cesse pour accueillir les 5 millions de visiteurs (donc plus de 4 millions de chinois) qui s’y arrêtent chaque année !

Le premier soir, nous sortons donc en quête d’un restaurant et c’est là où on se rend compte que c’est difficile. Mon cantonais est inutile. Ici, ça discute en mandarin ou en dialecte local dont je ne saisis aucun mot. Les cartes sont uniquement en idéogrammes et nous n’avons pas de connexion pour que WeChat nous sauve avec son scan traducteur. J’aurais pu acheter une carte Sim mais j’aime trop être déconnectée en vacances. Je changerai peut être d’avis après quelques jours de galère. Nous trouvons finalement un restaurant avec un menu en anglais, servant des plats chinois et de la bière locale mais s’intitulant Irish Pub… où on peut notamment commander des nouilles sautées à la viande de chien. On passe notre tour et on se cantonne à des nouilles de la région aux légumes !

Les collines de Longji

Le lendemain, nous faisons appel à une guide pour partir visiter le Longsheng Autonomous County, à 90 km de Guilin! S., notre guide, est vraiment pro! Elle nous fournit pléthores d’informations et de conseils sur la région et nous facilite pas mal les choses pour le transport (manque d’indications en anglais, réglementation particulière pour circuler dans les parcs…).

S. nous emmène donc dans la véritable campagne chinoise :

villages de montagne perchés au milieu des rizières, forêts de bambous, poules et canards s’ébattant joyeusement dans des cascades et dans des champs de fruits de la passion !

Le bambou rice

Nous nous arrêtons au village de Longji où nous marchons entre les rizières, nous admirons le paysage et nous dégustons la spécialité du coin : du riz gluant cuit au cœur d’un bambou. C’est délicieux. Je me mets de la suie sur le front, sur le t-shirt, sur les bras en ouvrant le bambou mais tant pis. Puis nous redescendons à Guilin pour y passer la fin d’après-midi et la nuit.

Le soir, nous admirons la colline en trompe d’éléphants. Chaque colline a son nom propre en fonction de sa forme. Celle ci ressemble à un gros pachyderme plongeant sa trompe dans les eaux de la Lijiang River pour boire. Sur sa tête, une pagode Puxian datant des dynastie Ming lui fait comme un drôle de petit chapeau.

Et le lendemain, nous partons en direction de Yangshuo par le fleuve… S. nous a réservé une place sur un bateau et nous remontons donc lentement la rivière, au milieu des pics karstiques et de la végétation. La croisière coûte entre 350 et 500 yuan selon les compagnies. C’est cher mais la vue est véritablement époustouflante.Nous passons tout le voyage sur le toit du bateau, le nez en l’air, à nous extasier sur les aigles, les formes étranges des montagnes, la couleur de la roche, les plantations de pomelo et j’en passe. Chaque pic a un nom évocateur et poétique et nous nous amusons à voir les figures évoquées : la colline du Tigre Blanc, le Grand Père regardant une pomme, la colline de la chauve-souris, la colline peinte aux sept chevaux, le Mont aux cinq doigts, etc.

Puis nous arrivons finalement à Yangshuo où nous commençons la deuxième étape de notre voyage !

8 réflexions au sujet de « Cap sur Guilin »

  1. Encore une fois merci pour ce voyage que vous partagez avec vos lecteurs !
    La deuxième étape c’est pour quand ? J’ai hâte de vous lire.
    Amicalement Jacqueline au Maroc

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  2. J’ai été à Guilin en 2001 mais j’avais été un peu déçue – c’est probablement lié au fait que cela faisait partie d’un circuit très touristique et que l’ambiance du groupe n’était pas au beau fixe.
    Je lirai la suite avec plaisir !

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    • Coucou Sunalee ! En effet… c’est trèèès touristique ! Je vais en parler dans la 2e partie de mon article qui sera bientôt publié… du coup j’ai adoré la nature, les paysages, la gentillesse des gens mais… le côté Europapark m’a déplu.

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    • C’est une zone magnifique ! Assez chère puisque choisie par le gouvernement pour être un haut lieu du tourisme mais ça vaut le coup. Une prochaine fois alors 😊 et tu passeras nous dire coucou à Hong Kong ! Des bisous à toi

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